Tempus, Violentia, Mutatio... Et beaucoup d'autres. Il aurait été dommage de s'en passer.
Bonheur. Modération. Mémoire.
Bonheur. Modération. Mémoire. Trois mots, trois simples mots forment la devise d’Aqua Gutta, un blog dans l’univers. Des mots simples pour amorcer la mécanique de toute notre réflexion, une réflexion qui ne peut se promener qu’au conditionnel. Le bonheur serait le but vers lequel tout être humain devrait tendre. Or ce bonheur ne pourrait être envisageable qu’en usant de modération, garante de l’équilibre le caractérisant. Enfin, cette modération serait elle-même constructible à la mémoire de la compréhension des choses de notre monde. En parcourant le chemin dans l’autre sens, le plus nous en comprendrions, le mieux nous nous équilibrerions, et le plus facilement nous trouverions le bonheur. Propre.
L'atteinte du bonheur, équilibre parfait.
Le bonheur en tant qu’objectif à atteindre, pour tout être humain donc. Tentons d'expliquer pourquoi, pourquoi il faudrait viser de vivre et cultiver le bonheur. C’est peut-être une lapalissade, et tant mieux puisqu’il est toujours bon de rire un peu, mais le bonheur, c’est bien. C’est le souverain bien dirons certains. Donc allons-y. Clairement, le bonheur, ça ne fait pas mal, ça ne fait physiquement pas mal. Dans un état de bonheur, il n’y a aucune douleur, juste du bien-être, de bonnes sensations. Dans un état de bonheur, nous nous sentons sereins, accomplis. Nous sommes parfaitement équilibrés.
Et c’est largement suffisant pour une vie d’être humain. Nous serions donc sans doute mal inspirés de ne pas nous atteler à la quête du bonheur, ou encore mieux, à son entretien, et nous aurions ainsi structurellement raison de mettre ces objectifs au-dessus de tout. La cible finale désormais à peu près identifiée, voyons comment (tenter de) la verrouiller pour la toucher.
Car nous n'avons pas précisé de quel bonheur nous parlons. Plus spécifiquement, du bonheur de qui nous parlons. ce peut être du nôtre, du vôtre, ou encore du bonheur commun. Et d'ailleurs, on peut se demander si le bonheur de l’un est toujours compatible avec le bonheur de l’autre. Ou encore se demander qui décrète qu’un bonheur est un bonheur. Ceci étant dit, il ne serait cependant pas illogique de conjecturer que le bonheur à atteindre se situerait au niveau individuel... Après tout, si tous les êtres humains nageaient sincèrement dans leur bonheur, nous aurions sans doute résolu le problème. Que cela puisse se produire un jour ou pas, c’est une question que nous laisserons au futur (très) lointain, seul témoin possible.
Chacun devrait donc tenter d’atteindre le bonheur. Voici comment.
L'usage de la modération, garante de l'équilibre.
Nous l’avons dit, le bonheur, c’est un état d’équilibre parfait. Tout se goupille bien, c’est fluide. Ce n’est ni trop, ni pas assez. C’est juste. Et le mot qui caractérise cette justesse, c’est modération. Modération, forcément, car l’excès de bien, tout comme de manière plus évidente l’insuffisance de bien, c’est mauvais. C’est mauvais parce que c’est trop, ou pas assez. Et trop, ou pas assez, ce n’est pas juste.
Voici un exemple trivial mais parlant pour le comprendre, à propos de l’entretien physique. L’entretien physique est très certainement bon pour la santé. Et une bonne santé, c’est-à-dire l’absence de maladie, ou même moins restrictivement, l’absence de maladie trop contraignante, c’est probablement facilitant pour quiconque veut tendre vers le bonheur. Toutefois, lorsque nous basculons de l’entretien physique au sport à outrance, c’est la blessure qui nous guette. Et la blessure, ça fait mal, ça ne fait pas du bien. Nous ne sommes alors probablement pas sur le chemin du bonheur.
Il faudrait dès lors modérer sa pratique du sport en fonction de ses capacités pour bénéficier de l’entretien physique adéquat. Nous pourrions toujours améliorer nos capacités sportives sans nous blesser – certains sportifs professionnels le démontrent – mais ce serait toujours en modérant que nous parviendrions à la pratique juste, équilibrée. Et sans cet équilibre, pas de bien-être, pas de bonheur. Ce qui vaudrait ici pour la santé et le sport, pourrait être vrai pour absolument tous les domaines, quelle qu’en soit la complexité.
Pour s’équilibrer et tendre vers le bonheur, chacun devrait ainsi mettre en œuvre une certaine modération. Mais concrètement, comment savoir quoi faire ?
La mémoire de la compréhension, base de la modération.
Comment donc saurions-nous concrètement quoi faire, une fois entendu qu’un comportement modéré équilibrerait notre être et nous ouvrirait la voie du bonheur ? Quel serait le protocole à suivre ? Et bien, peut-être pourrions-nous savoir quoi faire en l’apprenant au préalable. Peut-être que de ces apprentissages passés résulterait une compréhension globale des choses donnant la clé de la justesse.
Pour le dire autrement, nous commencerions par apprendre une chose, puis une deuxième, et encore quelques autres. et nous les comprendrions ensuite, au sens où nous les ferions interagir dans un ensemble commun, celui de notre compréhension du monde. Nous serions alors en mesure d’utiliser cette compréhension, régulièrement augmentée par de nouveaux éléments, pour systématiquement nous ajuster et nous réajuster en vue d’atteindre notre objectif ultime, le bonheur.
Apprendre, comprendre, le savoir et s’en souvenir : c’est en gardant en mémoire la compréhension mise à jour de nos apprentissages que nous nous donnons un moyen puissant d’agir avec modération.
Il ne resterait alors qu’une dernière question à résoudre : comment apprendre en premier lieu ?
Et c’est là l’ambition d’Aqua Gutta, un blog dans l’univers : proposer un chemin pour apprendre, un chemin parmi d’autres, en tentant d’expliquer avec modestie certaines choses de ce monde, de manière forcément éclectique et morcelée, forcément biaisée et réductrice, mais toujours avec bienveillance et sincérité. Car cette goutte d’eau que nous mettons à votre disposition, et les autres que vous pourriez trouver par ailleurs, seront peut-être un jour réunies pour former le lit d’un grand et beau fleuve.